Dans cette résolution, qui intervenait à la veille de l’anniversaire de la glorieuse Marche verte, l’instance exécutive de l’ONU a consacré, une fois de plus, la prééminence, le sérieux et la crédibilité de l’initiative d’autonomie marocaine, qui constitue l’unique solution à ce différend régional, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.
Une consécration sans équivoque confirmée aussi par de nombreux pays et groupements régionaux qui se succèdent au podium de la 4ème Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies pour soutenir le processus politique et mettre en avant les efforts sincères du Maroc incarnés dans le plan d’autonomie. Dans ce cadre, la résolution 2602, qui s’inscrit dans le sillage des quatre dernières résolutions du Conseil de sécurité, a conforté aussi la pertinence du processus des tables rondes avec ses modalités et ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario, et ce au grand dam d’un voisin de l’Est en perte de repères qui s’est adonné à des manœuvres inutiles dans une tentative désespérée visant à saborder le momentum réalisé dans le cadre de ce processus onusien.
Ces manœuvres sont tombées à l’eau lorsque les Quinze ont demandé à M. Staffan de Mistura, le nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara marocain, de reprendre la facilitation du processus politique des tables rondes, réaffirmant, une nouvelle fois, que l’objectif final de ce processus est de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable, mutuellement acceptable et basée sur le compromis.
L’Algérie et son pantin le “polisario” ont encaissé un énième camouflet lorsque le Conseil de sécurité a battu en brèche, toujours dans sa nouvelle résolution, leurs allégations et mensonges concernant une “guerre” fictive et imaginaire au Sahara marocain, en balayant d’un revers de main leur discours guerrier et attestant, par la même, du calme, de la quiétude et de la normalité de la vie dans les provinces marocaines du Sud.
Encore plus, l’Algérie est considérée par le Conseil de sécurité en tant que partie au conflit régional. C’est pourquoi il l’a enjoint dans ses dernières résolutions, dont la 2602 de vendredi dernier, à participer aux tables rondes et l’a citée à cinq reprises, soit autant de fois que le Maroc.
Par ailleurs, l’organe exécutif de l’ONU a conforté “l’irréversibilité” de l’action pacifique menée par le Maroc dans la région d’El Guerguerat en novembre dernier, pour rétablir la libre circulation civile et commerciale dans cette partie du Royaume.
Dans la même résolution, le Conseil de sécurité a exprimé ses “vives préoccupations” à l’égard de la rupture du cessez-le-feu par le groupe séparatiste armé, le polisario, ainsi que de ses obstructions à la liberté du mouvement de la MINURSO “compromettant dangereusement” son mandat de supervision du cessez-le-feu sur le terrain.
De l’autre côté, le Maroc, un pays responsable et engagé, a réaffirmé au SG de l’ONU son attachement au respect et au maintien du cessez-le-feu, ainsi que sa coopération avec la Mission onusienne.
Conforté dans la justesse de sa cause nationale sacrée, le Royaume, pays multimillénaire, poursuit la dynamique vertueuse de développement dans les provinces du Sud, à la faveur du nouveau modèle de développement lancé par SM le Roi Mohammed VI, en 2015.
Dans le cadre de ce modèle avant-gardiste qui implique toutes les composantes de la population locale, des investissements de l’ordre de 8 milliards de dollars sont engagés dans des projets socio-économiques et structurels au niveau de la région, comme le port Atlantique Dakhla, le plus grand en eaux profondes en Afrique, et l’université de médecine et de pharmacie de Laâyoune, l’une des plus grandes au Royaume.
Soucieuses de porter leur pierre à l’édifice puisqu’il s’agit d’un effort éminemment marocain basé sur l’inclusion et le concours de tous les citoyens, les populations des provinces du Sud du Royaume ont tenu à participer activement et massivement au triple scrutin du 8 septembre dernier. En témoigne le taux de participation ayant dépassé les 63%, soit le taux le plus élevé au niveau national.
Toutes ces réalisations et actions vertueuses traduites dans les faits grâce à une vision royale perspicace, renseignent sur un Maroc résolument engagé à poursuivre, avec le concours précieux de toutes ses composantes, la marche de développement et d’émancipation de son Sahara, ainsi qu’ à défendre une cause nationale sacrée, qui soude en toute symbiose la monarchie et le peuple.