"Je suis venu (…) en ami de l’Allemagne", a lancé Nicolas Sarkozy, qui a ensuite esquivé toutes les questions des journalistes. A Berlin, c’est de la relation franco-allemande dont il était question, et uniquement cela. "Si j’ai accepté cette invitation, c’est pour témoigner de la nécessité de l’amitié entre les deux premières nations d’Europe", a-t-il justifié en préambule, se décrivant comme "un Européen convaincu et militant". Rappelant, dans un discours à la tonalité grave, les guerres ayant opposé la France et l’Allemagne au XXe siècle, il a souligné l’importance "absolument stratégique" de l’amitié franco-allemande, la qualifiant de "trésor sacré".