Non, Sarkozy ne veut pas « mettre un terme à sa période de recul »

Nicolas Sarkozy continue de faire semblant. Vendredi matin, il a été reçu pendant une heure par Angela Merkel. Officiellement, l’ancien président était invité par la Fondation Konrad Adenauer, émanation du parti conservateur CDU d’Angela Merkel, à s’exprimer sur l’Europe et la relation franco-allemande. Nicolas Sarkozy a donc prononcé un discours où il a fait l’éloge de leur "leadership" pour sauver l’euro. Vu de France, c’est une autre phrase qui retient l’attention : "Je n’ai aucune intention de mettre un terme à la période de recul de toute activité politique que j’ai souhaitée", a-t-il affirmé.

"Je suis venu (…) en ami de l’Allemagne", a lancé Nicolas Sarkozy, qui a ensuite esquivé toutes les questions des journalistes. A Berlin, c’est de la relation franco-allemande dont il était question, et uniquement cela. "Si j’ai accepté cette invitation, c’est pour témoigner de la nécessité de l’amitié entre les deux premières nations d’Europe", a-t-il justifié en préambule, se décrivant comme "un Européen convaincu et militant". Rappelant, dans un discours à la tonalité grave, les guerres ayant opposé la France et l’Allemagne au XXe siècle, il a souligné l’importance "absolument stratégique" de l’amitié franco-allemande, la qualifiant de "trésor sacré".

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite