Les exercices sont susceptibles d’attiser la colère de la Corée du Nord, qui considère les exercices comme provocateurs et une menace pour sa nation, selon des observateurs. La Corée du Nord a souvent réagi à de tels exercices en testant des missiles balistiques dans la région, déclenchant des alertes en Corée du Sud et au Japon.
Les nouvelles manoeuvres militaires, baptisées Freedom Shield, sont des exercices de commandement simulé par ordinateur. Les troupes concernées participeront à un autre exercice conjoint appelé Warrior Shield FTX, qui verra l’organisation d’exercices aériens, terrestres, maritimes, spatiaux et cybernétiques ainsi que des opérations spéciales, selon la même source.
Le dernier exercice majeur de taille comparable organisé par les États-Unis et la Corée du Sud dans la péninsule coréenne a été Foal Eagle en 2018. L’annonce de vendredi intervient près d’une semaine après que la Corée du Nord a testé des missiles de croisière. Le test de missile faisait suite à des exercices navals conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud un jour plus tôt.
La Corée du Nord a testé un nombre sans précédent de missiles l’année dernière, et le président nord-coréen a ordonné une “augmentation exponentielle” de l’arsenal nucléaire du pays au début de cette année.