La croissance sera limitée au premier semestre, et même à l’arrêt (+0,0%), soit moins que ce qui avait initialement été prévu (+0,2%), précise l’Insee dans sa dernière note de conjoncture.
« Les premières données disponibles pour janvier 2024 (notamment production industrielle et consommation des ménages) sont mal orientées et la croissance serait nulle au premier trimestre, pénalisée par des arrêts ponctuels dans l’industrie, en particulier dans le raffinage et l’automobile », explique l’Institut.
L’amélioration de la consommation ne se traduirait ainsi dans la croissance qu’au printemps (+0,3% prévu au deuxième trimestre 2024), selon la même source.
Côté commerce extérieur, les ventes à l’étranger remonteraient la pente à partir du printemps, soutenues par la reprise des livraisons aéronautiques, note l’Insee, relevant que l’acquis de croissance à mi-année serait au final modeste (+0,5%).