
Selon le ministère de la Santé, l’homme a été tué par des tirs de chevrotine au visage pendant ces heurts.
L’agence de presse Mena a fait savoir, en citant le ministère égyptien de l’Intérieur, que des grenades lacrymogènes ont été tirées pour disperser la foule qui avait lancé des pierres sur les forces de l’ordre.
La même source a précisé que des participants à la cérémonie funèbre organisée dans la cathédrale copte Saint-Marc avaient endommagé des voitures à leur sortie.
En réaction à ces violences, le président Mohamed Morsi a assuré par téléphone à Tawadros II, patriarche des Coptes orthodoxes d’Egypte, qu’il considérait "toute attaque contre l’église comme une attaque personnelle", a indiqué la télévision d’Etat dimanche soir. "La protection des citoyens, musulmans et chrétiens, est la responsabilité de l’Etat", a-t-il ajouté selon la même source.
Dans un communiqué, le président égyptien a confirmé, dans la soirée, sa condamnation des violences et a annoncé avoir demandé "une enquête immédiate".
Un musulman a également été tué dans les violences qui ont éclaté vendredi soir à Al-Khoussous (gouvernorat de Qalioubiya), après une remarque d’un homme à un groupe d’enfants qui dessinaient sur un institut religieux musulman. L’affaire a ensuite dégénéré en des échanges de tirs d’armes automatiques entre musulmans et chrétiens qui ont fait cinq morts et huit blessés.