Droits de l’Homme: clientélisme et pratiques obscures, dénoncés au sein même de l’AMDH, plongent l’ONG dans une crise interne inédite
La démarche est suffisamment rare pour être relevée.17 personnalités emblématiques comme Ouafaa Badri, Naima Alami, Asmaa Elfakir, Halima Karkoubi, Nezha Elazzouzi, Alima Marsouli, Fakouk Mahdaoui, Abdelaziz Belhahcen, Said Benhamani, Ibrahim Missour, Omar Elouafi , Najji Elkarami, Brahim Hachane,Hassan Elharchi, Hussein Elhaddoudi, Rachid Rakmi et Zakaria Moulay Omar signent un communiqué écrit au vitriol pour pointer les irrégularités, les manquements et les pratiques obscures de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), en proie à un vent de contestation interne. Il entame sa crédibilité et interpelle sur les alliances « politiques » sur lesquels elle s’est engagée, sans concertation avec l’ensemble des membres de la commission administrative.
Des contacts contestés avec des groupes religieux
Des anciens responsables qui gardent la main sur l’AMDH
Ainsi, une répartition claire des missions au sein de l’AMDH n’a pas été réactualisée, selon les signataires de ce communiqué, « permettant ainsi à une poignée d’anciens responsables de garder la main sur certains mandats ou dossiers importants » de l’ONG.