M. Yassine Mansouri dément tout lien avec le contenu de l’article publie par Akhbar Al Yaoum au sujet de la commission de révision de la constitution
Dans une mise au point adressée au journal et dont la MAP a reçu une copie, l’avocat de M. Yassine Mansouri a affirmé que ce dernier exprime son "étonnement de voir son nom figurer dans l’article en question", estimant que l’évocation de son nom est une "allégation mensongère". Il ajoute que M. Yassine Mansouri se réserve le droit d’ester en justice pour défendre ses droits.
Voici par ailleurs la traduction de cette mise au point : "Monsieur, Au nom de M. Yassine Mansouri et en vertu de l’article 26 du Code de la presse, je vous demande de bien vouloir publier cette mise au point, en réponse à l’article que vous avez publié dans le journal Akhbar Al Youm Al Maghribiya, dont vous êtes le directeur, dans son numéro 1020 en date du 26 mars 2013 et ce, dans le prochain numéro que vous publierez aussitô t après avoir reçu cette mise au point à la même place et en mêmes caractères que ledit article.
Comme vous le savez, vous avez publié le 26 mars 2013 sous le titre: "quelques secrets de la Commission Menouni" un article dans lequel vous affirmez, en vous appuyant sur une "source informée", qu’une commission restreinte se réunissait en marge des travaux de la commission consultative de révision de la constitution en vue de statuer sur des questions sensibles relatives aux prérogatives du Roi et d’autres ayant trait à la religion, à l’identité et à la répartition des pouvoirs et vous mentionnez que M. Yassine Mansouri était membre de cette commission.
Abstraction faite de la manière avec laquelle vous avez choisi de rédiger cet article et des sujets que vous avez préféré évoquer, ainsi que la conjoncture politique dans laquelle vous l’avez publié- sachant que la Constitution a été adoptée il y a plus d’un an et demi, avec l’adhésion effective de toutes les forces politiques partisanes et sociales- ce que vous avez publié en citant une "source informée", vise à faire croire aux lecteurs que vous disposiez effectivement de ce qui pourrait étayer vos propos. Aussi, mon client vous demande-t-il de prouver la véracité de ce que vous avez publié et ce, conformément à l’article 49 du Code de la presse.
Au-delà du caractère dangereux de l’accusation que vous avez proférée non seulement à l’encontre de la commission scientifique qui a veillé à l’élaboration du projet de Constitution mais aussi à l’encontre de l’ensemble du peuple marocain, qui a adopté ce texte à la quasi-unanimité, sachant qu’il représente un tournant historique dans l’édification de l’Etat marocain moderne dans une conjoncture régionale et arabe trouble, M. Yassine Mansouri dément catégoriquement tout lien de près ou de loin avec le sujet objet de votre article, étant entendu que ce que vous avez publié ne relève pas de ses prérogatives, ni de la mission qui lui est confiée.
Exprimant son étonnement de voir son nom figurer dans l’article en question sans que vous ayez pris la peine de vérifier la véracité de ce que vous publiez comme vous y êtes tenus en vertu du Code de la presse et en violation flagrante des règles de déontologie qui régissent l’exercice du métier de journaliste, M. Yassine Mansouri estime que l’évocation de son nom dans cet article est une allégation mensongère. Il se réserve le droit d’ester en justice pour défendre son nom et ses droits et s’opposer à ces agissements contraires à la loi et aux principes les plus élémentaires de la déontologie journalistique que tout le monde veille à protéger contre ces actes aux desseins inavoués".