Reprise des bombardements du régime dans la ville syrienne d’Alep (OSDH)
Le régime syrien a repris mercredi ses bombardements sur la dernière poche rebelle d’Alep après une pause de plusieurs heures qui devait permettre l’évacuation de civils et de rebelles de la deuxième ville du pays, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
"Des tirs ont également été entendus sur les lignes de démarcation entre les zones contrôlées par le régime et celles des rebelles", a-t-il précisé.
Un accord russo-turc avait été annoncé mardi soir pour l’évacuation de milliers de rebelles et de civils d’Alep. Sa mise en oeuvre devait débuter à 05H00 (03H00 GMT), selon les termes de l’accord, mais a été retardée.
La Turquie a accusé mercredi le régime syrien et les groupes armés qui lui sont affiliés d’empêcher la mise en oeuvre du cessez-le-feu.
Au cours d’un forum diplomatique à Moscou, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait un peu plus tôt estimé à "deux-trois jours" la "résistance" des derniers combattants rebelles d’Alep.
"J’espère que la situation sera réglée dans les deux-trois jours", a-t-il ajouté, cité par les agences de presse russes.
"Nous avons créé des couloirs humanitaires par lesquels des dizaines de milliers de civils sortent ou sont déjà sortis de là", a poursuivi le ministre russe des Affaires étrangères, assurant que les civils évacués "reçoivent une aide humanitaire".
"L’important est maintenant de mettre fin à la tragédie d’Alep", a encore estimé Sergueï Lavrov.