Convoqué par le président équato-guinéen, Obiang Nguema Mbasogo, président en exercice de la Cémac, ce Sommet sera le deuxième en moins de deux mois, après celui de décembre dernier à Yaoundé, au Cameroun, consacré à la crise économique qui sévit dans la sous-région, indique un communiqué de l’institution communautaire.
Les sujets à l’ordre du jour de cette rencontre au sommet sont au centre des travaux de la 31è session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (Ueac), qui se poursuivent actuellement en Guinée Équatoriale, jusqu’au 15 février.
Les assises d’Oyala devraient aborder en particulier la mise en œuvre de réformes structurelles envisagées par les pays membres, plongés dans une crise économique à cause de la chute continue des prix du baril et confrontés à d’importants déficits budgétaires dus à la baisse de leurs recettes d’exportation.
Créée en 1994 pour promouvoir l’intégration économique régionale et la libre circulation des personnes et des biens, la Cémac se compose de six pays, à savoir le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République Centrafricaine (RCA) et le Tchad.
Excepté la RCA, tous les pays de la Cémac sont producteurs et exportateurs de pétrole.