Plus de 5.300 planètes ont été découvertes dans la galaxie depuis 1995. Le classement qui consiste à positionner les planètes telluriques proches de l’étoile, et les géantes gazeuses au loin, n’est qu’une disposition parmi d’autres. Ainsi, certaines géantes gazeuses ont été observées collées à leur étoile.
Dans ce classement, les systèmes planétaires au sein desquels les masses des planètes sont quasi identiques les unes aux autres entrent dans la catégorie « similaire ». Lorsque que la masse des planètes a tendance à augmenter avec la distance à l’étoile, ils sont « ordonnés ». Si, au contraire, la masse des planètes décroît avec la distance à l’étoile, il s’agit d’une architecture « anti-ordonnée », alors que le type « mélangé » correspond à un système dans lequel les masses varient beaucoup d’une planète à l’autre. « Désormais, pour la première fois, nous disposons d’un outil qui nous permet d’étudier les systèmes planétaires comme une seule entité et de les comparer à d’autres systèmes », se félicite l’auteur principal de l’étude, Lokesh Mishra, de l’Université de Genève.
« Nos résultats montrent que l’architecture de système planétaire « similaire’ » est la plus courante. Environ huit systèmes sur dix autour des étoiles visibles dans le ciel nocturne ont une telle architecture », a-t-il dit, faisant observer que la catégorie « ordonnée » semble être la plus rare. Pour les scientifiques, l’étape suivante consistera à déterminer les facteurs qui expliquent la formation d’un système planétaire plutôt qu’un autre, sachant que les planètes se forment au sein d’anneaux de gaz et poussières.