« Le mouvement du 20 février est là et il s’exprime : cela fait partie de la démocratie mais le Maroc ne veut pas la révolution, il veut l’évolution. », a-t-il souligné.
Selon Mezouar, son alliance avec les « forces démocratiques, progressistes et modernistes qui partagent nos convictions, à mettre en place la nouvelle Constitution », doit servir de levier pour « répondre à un contexte de crise mondiale et régionale avec une croissance future incertaine ».
« Le gouvernement devra réformer la justice, l’éducation, harmoniser le développement territoire et lutter contre la pauvreté. Cela exige une équipe forte ayant une capacité à agir. Nous avons pris soin de former une alliance avant les élections pour ne pas entrer dans des tractations qui conduisent à des concessions et à des manques de solidarité lorsqu’il s’agit de réformer. », a-t-il poursuivi.
Sur une menace du parti islamiste le PJD, le ministre-candidat dit ne pas croire à cette théorie de menace. « Le PJD n’est pas un danger pour le Maroc. Si le PJD gagne les élections nous serons dans l’opposition et nous ferons preuve de vigilance en défendant les valeurs universelles qui sont les nôtres. »