Sur les 7042 femmes violentées, 5.047 ont subi des violences corporelles et 1.570 des mauvais traitements de la part de leurs ascendants, selon la presse qui cite un rapport de la Direction générale de la sûreté nationale algérienne.
Les problèmes familiaux, l’incompréhension et les problèmes financiers sont les causes principales de ces violences, indique la même source, signalant que ce phénomène touche les grandes villes, dont Alger où 1.238 cas de violences à l’égard des femmes ont été recensés, Oran (672) et M’sila (242).
Les sans profession sont les plus touchées par la violence avec 4.734 cas, suivies des fonctionnaires (1.208) et des universitaires (321), selon le même document, qui relève que 3.723 des femmes violentées sont mariées, 2.012 célibataires et 727 divorcées.
Parmi les auteurs de violences, 3.431 n’ont aucun lien de parenté avec la victime, 1.540 sont des époux et 946 sont des proches des victimes, fait-on constater.