"Cette commission représente tous ceux qui s’inquiètent pour la sécurité de notre nouvelle capitale", a déclaré M. Tarhouni à la presse, précisant qu’elle réunissait la majorité des groupes rebelles de la capitale.
Lors de leur première réunion, les 17 membres de la commission se sont accordées pour dire que la sécurité de la capitale dépendait du ministère de l’Intérieur, qui a repris le travail samedi, et en particulier des forces de police.
Des unités de combattants pro-CNT vont cependant aider la police de manière temporaire pour assurer la sécurité dans les rues de la capitale, a précisé M. Tarhouni. Les unités de combattants quitteront la capitale dès que la police de la ville, qui assure compter 7.000 hommes, sera en mesure de prendre le relais.
"L’objectif principal est de protéger les citoyens, ainsi que les établissements publics et privés, et d’éliminer ce qu’il reste des groupes pro-Kadhafi", a-t-il déclaré.
Tarhouni a aussi annoncé la création d’une commission chargée de rassembler les prisonniers de guerre dans un lieu "sûr et sans danger" afin que le respect de leurs droits soit garanti.