Dans les deux camps, les noms d’oiseaux continuent à voler, au grand dam des militants dont beaucoup font savoir leur colère sur les réseaux sociaux. Dans ces conditions, Alain Juppé procède par ultimatum. L’ancien Premier ministre a posé ses conditions vendredi à une sortie de crise. Il a souhaité rencontrer les deux protagonistes ensemble "avant dimanche soir". "S’ils ne sont pas disponibles", "j’en tirerai les conclusions", a-t-il menacé. Une demande acceptée par les deux parties. La rencontre se tiendra donc, sauf rebondissement, dimanche à 19h, dans un lieu qui reste à déterminer.
Alain Juppé a également demandé que la Commission nationale des recours de l’UMP, que Copé a saisi jeudi pour trancher le conflit sur les résultats de l’élection du président de l’UMP, "ne se réunisse pas avant que la médiation n’ait pu l’entendre". Cette fois, il n’a pas été entendu. Le président de la Commission, Yanick Patternotte, qui s’était prononcé en faveur du député-maire de Meaux, a annoncé que l’instance se réunirait dimanche matin à partir de 9h30. "Mais ça ne dépend pas de moi! Je ne vais pas faire opérateur téléphonique aussi! Il faut que ces gens se parlent!", a lancé Jean-François Copé devant quelques journalistes qui l’interrogeaient à ce sujet.