Les dirigeants des pays les plus puissants du monde se réunissent jeudi et vendredi dans la ville natale de M. Poutine, sur laquelle l’ombre de la Syrie va planer, éclipsant les habituels sujets économiques du G20.
Le sommet permettra aux différents camps de se compter, et plusieurs réunions bilatérales entre partisans d’une action armée sont prévues, alors qu’approche la date du 9 septembre, jour de rentrée pour les parlementaires américains qui doivent se prononcer sur une intervention militaire.
Barack Obama rencontrera notamment le président français François Hollande, un des plus chauds partisans d’une action militaire.
Ce dernier doit de son côte parler en tête à tête avec le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, également favorable à une intervention, après le tollé provoqué par les accusations portées contre Damas, suspecté d’avoir tué des centaines de civils le 21 août avec des armes chimiques.
