Abdulahi Qayad Barre a été "tué par balles" par "un commando Shebab", a affirmé le porte-parole militaire du groupe, Abdulaziz Abu Musab, ajoutant que tous les députés somaliens sont désormais des "cibles légitimes d’assassinats ou d’enlèvements".
L’assassinat de Barre, le premier du genre en 2015, porte à six le nombre des députés somaliens tués depuis un an. Selon Abdukarim Hajji, un autre député, la victime a été tuée alors qu’elle "quittait sa maison pour rejoindre le Parlement".
Le pouvoir central somalien, déjà faible, a grandement pâti de la percée importante des insurgés shebab qui dénoncent l’alliance entre Mogadiscio et l’Occident (Etats-Unis, UE, ONU).
Les Shebab assurent qu’ils prennent les députés pour cible à cause de leur rôle dans l’entrée de troupes étrangères dans le pays.
Dans sa guerre contre les extrémistes Shebab, l’armée régulière est épaulée par une force militaire de l’Union africaine (Amisom), composée de quelque 22.000 soldats ougandais, burundais, djiboutiens, kényans et éthiopiens.