Cette visite des deux responsables français à ce lieu de culte, dont le recteur est l’actuel président du Conseil français du Culte Musulman (CFCM), « est à interpréter comme un geste de sympathie envers les musulmans de France, de plus en plus victimes d’actes islamophobes », estime un responsable religieux.
Mais cette fête de l’Aïd revient chaque année avec son lot de problèmes non résolus notamment en ce qui concerne les abattoirs agréés, dont le nombre demeure insuffisant et les autorisations pour accomplir l’abattage rituel plus difficiles à obtenir.
Pour pallier à cette situation, le CFCM a réitéré comme chaque année sa recommandation d’étaler l’abattage sur les trois jours de L’Aïd El-Adha du fait des capacités limitées des abattoirs, et a rappelé que le sacrifice par délégation est autorisé de façon unanime.
Dans une circulaire publiée fin septembre, les ministères de l’agriculture et de l’intérieur demandent aux préfets "la sévérité la plus grande à l’encontre des personnes en infraction et la plus grande vigilance sur les sites d’abattage clandestins qui constituent autant de contournements de la volonté des pouvoirs publics de normaliser la pratique de l’Aïd al-Adha".