Selon les observateurs, cette dynamique offre la preuve la plus convaincante à ce jour que la première économie mondiale n’est pas en récession.
Le rapport du département du Travail fait état de 528.000 créations d’emplois non agricoles le mois dernier alors que les économistes et analystes interrogés par les Wall Street Journal tablaient sur 258.000 emplois nets et sur un taux de chômage de 3,6% le mois dernier. Le nombre de postes créés en juin avait initialement été estimé à 372.000.
Les chiffres de juin ont en outre été révisés en hausse et font état de 398.000 créations de postes au lieu des 372.000 annoncées initialement.
Le salaire horaire moyen a augmenté de 0,5%, après +0,4% (révisé), et sa hausse sur un an atteint 5,2% comme en juin
La vigueur du marché du travail et une inflation au plus haut depuis 40 ans aux Etats-Unis ont amené la Fed à procéder à un sévère tour de vis monétaire depuis mars. La fourchette cible du taux des fonds fédéraux, qui était comprise entre 0% et 0,25% au début de l’année, se situe maintenant entre 2,25% et 2,5%.
Alors que l’indice PCE mesurant les prix liés aux dépenses de consommation des ménages américains, l’indicateur préféré de la Fed pour l’inflation, a augmenté de 6,8% sur un an en juin, plusieurs banquiers centraux américains ont déclaré ces derniers jours que le combat contre l’inflation n’était pas terminé, laissant attendre un nouveau relèvement des taux en septembre.
Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis s’est contracté au cours des deux premiers trimestres de 2022, amenant de nombreux investisseurs à penser que la Fed pourrait commencer à ralentir le rythme en relevant ses taux de 50 points de base à l’issue de sa réunion des 20 et 21 septembre prochains, après les hausses de 75 points de base décidées en juin et juillet.