Signature à Doha d’un accord de paix au Darfour

Le gouvernement du Soudan et le Mouvement pour la libération et la justice (MJL, rebelle), ont signé, jeudi à Doha (Qatar), un accord de paix au Darfour, sanctionné par un "Document pour la paix au Darfour".

La cérémonie de signature de cet accord s’est déroulée en présence de l’Emir de l’Etat du Qatar, Cheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani, le président soudanais, Omar Hassn Al Bachir, plusieurs chefs d’Etat africains, en plus du Secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al Arabi, et le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Akmal Eddine Ihsan Uglu.

Le Maroc a été représenté à cette cérémonie par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Taieb Fassi Fihri.

L’agence de presse qatarie rapporte que Cheikh Hamad Ben Khalifa a exprimé sa satisfaction de la signature de cet accord, sur la base du document de Doha pour la paix au Darfour, assurant qu’il s’agit là d’une amorce pour la consécration de la paix au Darfour et d’un appel sincère à toutes les parties pour aller de l’avant ensemble sur la même voie et contribuer à la paix et à sa pérennité.

L’Emir du Qatar a aussi souligné l’attachement de son pays à coordonner les efforts avec tous les partenaires régionaux et internationaux afin que les habitants du Darfour puissent jouir de la paix et de la stabilité, exhortant l’ensemble des parties à faire prévaloir les intérêts de leurs peuples, ceux du Darfour en particulier et du Soudan en général, et à contribuer ensemble à "créer une paix réelle qui témoigne de leur dévouement à leur patrie, en mettant ses intérêts au dessus de toutes autres considérations".

La signature de cet accord intervient après trente mois de négociations sous l’égide des Nations-Unies, de l’Union africaine, du Qatar et de la Ligue arabe.

Le Mouvement pour la libération et la justice (MJL) est une coalition de petits groupes dissidents des plus grands mouvements rebelles au Darfour.

Les factions les plus influentes au Darfour ont refusé de signer ce document, dont le Mouvement pour la Justice et l’Egalité (JEM), le plus militarisé des groupes rebelles du Darfour, ainsi que les factions issues de l’Armée de libération du Soudan, notamment celles menées par Abdelouahed Nour et Minni Minaoui.

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