La Russie a opposé son veto vendredi pour bloquer la prolongation d’un an de cette aide humanitaire.
Pour être adoptée, une résolution doit recueillir les votes d’au moins neuf membres du Conseil, et la Russie, la Chine, les Etats-Unis, la France ou la Grande-Bretagne ne doivent exercer leur droit de veto.
Le consensus prévoit la reprise par l’ONU de l’utilisation du point de passage de Bab al-Hawa, à la frontière entre la Syrie et la Turquie. Un peu plus tôt, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait exhorté son homologue russe Vladimir Poutine à donner son aval à la prolongation du mécanisme.
Le nouveau projet de texte demande un rapport spécial au secrétaire général de l’ONU sur les besoins humanitaires au plus tard le 10 décembre et exige de sa part un exposé tous les deux mois sur l’application du dispositif et de celui qui permet l’acheminement d’une aide humanitaire à partir de Damas au travers des lignes de front.