Mohammed Ben Zayed, l’humanitaire en bandoulière

C’est devenu aujourd’hui monnaie courante, une grande habitude. Il n’y a pas une crise politique ou sécuritaire régionale sans que les Emirats arabes unis, dirigée de facto par le prince héritier Mohammed Ben Zayed, n’offre une généreuse aide humanitaire.

Et les chiffres sont là, éloquents et révélateurs. Ils consacrent une tradition dans ce pays devenue une ligne de conduite, une mode de gouvernance qui sous-entend tous ses choix diplomatiques. Sur les dix dernières années, les Emirats arabes unis ont consacré la somme de 1, 11 milliards de dollars en aides d’urgence humanitaires à des pays englués dans des crises  comme la Syrie, le Liban, la Jordanie, la Palestine ou la Grèce. A chaque fois, la disponibilité et la générosité de l’aide humanitaire des Emirats a marqué la différence en comparaison de nombreux intervenants régionaux ou internationaux.

Pour toutes ces raisons, ce n’était une surprise pour personne que les Emirats soient le premier pays à envoyer une avion rempli d’aides humanitaire à Kaboul pour secourir le peuple afghan déstabilisé par le changement brusque de régime, le départ des américains, la chute du gouvernement et de l’armée afghane et l’arrivée au pourvoir des talibans.

Ces aides humanitaires, les premières du genre, sont destinées aux afghans, femmes, enfants, personnes âgées, familles, sans distinctions de race ou de religion, pour les aider à dépasser une situation d’urgence et de rupture dont le prix en termes de souffrance peut être insoutenable.

Et c’est parce que ce pays, L’Afghanistan, souffre, que Mohammed Ben Zayed, prince héritier, un homme politique de premier plan de toute la région du Golfe, une intelligence hors norme reconnue par tous et une générosité à toute épreuve, a décidé d’être le premier à venir au secours des populations afghanes les plus fragiles.

L’intervention des Emirats arabes unis ne s’est pas limitée à l’aide humanitaire. Depuis le début de la crise afghane, le pays de Mohammed Ben Zayed a mis à la disposition des pays amis notamment la France, ses aéroports et ses avions pour évacuer leurs citoyens et les afghans qui voulaient quitter Kabul. Ainsi ils ont aidé à évacuer plus de 8500 personnes dans des conditions d’urgence qui ont montré une gestion d’une grande efficacité.

Le pont aérien Kabul/AbouDhabi est rentré dans les légendes de l’histoire de l’évacuation d’urgence des populations à grandes échelles. Ce pont a servi au plus haut de la crise et des tensions à sauver des vies et à sortir ceux qui avaient craint d’être pris dans le piège afghan. Ce rôle joué par les Emirats Arabe unis a été chaleureusement salué par les capitales du monde et les grands centre de décision politique , de Washington à Paris en passant par Bruxelles et Londres .

Un autre rôle est joué aussi par les Emirats  dans cette crise est celui d’accueillir provisoirement des dizaines de milliers de réfugiés afghans et de leur fournir aides et assistances.

Dans cette crise afghane, les Emirats arabes unis, dirigées par Mohammed Ben Zayed, ont montré qu’ils étaient au rendez-vous. D’abord comme une puissance humanitaire confirmée dont l’action est dédiée et inspirée par l’héritage du Cheikh Zayed, le père fondateur, ensuite comme acteur politique majeur dans la gestion des conséquences de cette crise sur le plan régional et international.

Il est fort à parier sur que ces interventions des Emirats, humanitaires et politiques, ainsi que son rôle crucial dans les opérations d’évacuation de grande envergure, les qualifient incontestablement à jouer un rôle déterminant dans la résolution de cette discorde autour du pouvoir à Kaboul.

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