Ce conflit “offre des opportunités pour l’avenir”, a déclaré par visio-conférence le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d’une conférence bilatérale à Rome.
Cette conférence d’une journée, proposée par la Première ministre italienne Giorgia Meloni lors d’une visite à Kiev en février, a réuni plus de 600 entreprises italiennes, des homologues ukrainiens et des représentants des gouvernements.
M. Zelensky a rappelé l’éventail de matières premières que l’Ukraine pouvait offrir aux entreprises étrangères, du minerai de fer au lithium en passant par le titane.
“Parler de la reconstruction de l’Ukraine signifie concrètement parier sur sa victoire et sur la fin du conflit”, a souligné Mme Meloni, se disant “convaincue que l’avenir de l’Ukraine sera un avenir de paix et de prospérité”.
Le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti a annoncé que l’Italie contribuerait à hauteur de 100 millions d’euros à la nouvelle initiative “L’UE pour l’Ukraine” de la Banque européenne d’investissement, qui vise à financer des projets de reconstruction.
Six protocoles d’accord ont été signés à Rome dans des domaines tels que la protection de l’environnement, les chemins de fer, l’agroalimentaire et la construction de barrages hydroélectriques, a précisé le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, soulignant que Kiev aurait besoin de plus de 24 milliards de dollars “pour répondre à des besoins fondamentaux tels que le logement et le chauffage” en 2023.
Le Premier ministre ukrainien doit rencontrer jeudi le pape François, qui a appelé à plusieurs reprises à la paix en Ukraine.