
"Une amélioration de la transparence et de la communication aiderait le refinancement sur les marchés de la dette des entreprises publiques", a affirmé l’institution de Washington dans les conclusions préliminaires à son rapport annuel sur l’économie émiratie.
L’émirat de Dubaï avait fait trembler la finance mondiale lorsqu’il avait demandé en novembre 2009 un moratoire sur la dette de son fonds d’investissement public Dubai World. Le groupe a obtenu de ses créanciers en mars 2011 la restructuration de 14,7 milliards de dollars de dette.
Le FMI n’a pas cité ce groupe en particulier, mais relevé que "certaines entreprises publiques en difficulté" étaient "toujours en cours de restructuration".
"Les autorités devraient continuer à améliorer la régulation, la surveillance et la gouvernance pour gérer les risques restant pour les entreprises publiques", a expliqué le Fonds.
Selon lui, celles-ci "sont toujours confrontées à des besoins de refinancement élevés et à une dépendance persistante vis-à-vis des capitaux étrangers. Même si elles anticipent de plus en plus dans la façon dont elles gèrent le roulement de leur dette parvenant à échéance, les incertitudes actuelles de l’environnement mondial constituent toujours un risque important".