Idir, mort d’une légende kabyle

 « Citoyen du monde et ménestrel au cœur tendre, Idir était unique. Il nous laisse un répertoire inoubliable » témoigne Jack Lang.

« Citoyen du monde et ménestrel au cœur tendre, Idir était unique. Il nous laisse un répertoire inoubliable », témoigne le président de l’Institut du Monde Arabe, Jack Lang qui dit éprouver « une peine immense » en apprenant la disparition de cette légende de la chanson kabyle.

Idir est décédé à l’hôpital Bicha à Paris, où il a succombé à une maladie pulmonaire. Sa disparition a été annoncée samedi soir par sa famille dans un post publié sur les réseaux sociaux.

«Chanteur-poète, sa voix douce résonnait puissamment en nous comme le chant d’un berger rêveur et généreux. Idir était un «chasseur de lumière». Il nous berçait de mélodies douces et nous transportait vers les hauts plateaux de la Kabylie dont il était un chantre magnifique et l’ange protecteur et bienveillant », écrit Jack Lang dans un communiqué.

«Humble troubadour, véritable conteur, Idir parlait de la belle culture kabyle avec une passion sincère et un enthousiasme militant. Il nous donnait du bonheur, celui des choses simples, celles qui imprègnent et touchent l’âme. Ses concerts étaient des fêtes, à l’image de réunions de famille débordant d’amour et d’allégresse », poursuit le président de l’IMA.

Idir, « c’était aussi un fervent artisan d’un monde arc-en-ciel, celui de la fraternité entre les hommes. Il aimait le dialogue, le partage. Il aura collaboré avec beaucoup d’autres artistes, donnant ainsi une identité à la reconnaissance de la diversité des cultures. Il croyait en l’humanité. Il chérissait la France des couleurs et le beau métissage des cultures », souligne Jack Lang.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite