Ce que l’opération Pegasus révèle pour le Maroc

Depuis quelques jours, tous les journalistes qui commentaient le scandale Pegasus n’avaient qu’un seul mot à la bouche : Maroc. Comme si cette grande opération de manipulation à l’échelle internationale n’avait qu’un seul objectif : cibler le Royaume pour lui faire porter tous les torts et accoler à son nom sur la scène internationale tous les défauts d’une malignité diabolique.

Le Maroc a beau dénoncer cette volonté manifeste de déstabilisation, il a beau exiger des preuves concrètes de ces accusations gratuites, rien n’y fait. Le discours médiatique a trouvé dans cette affaire un confort simplificateur. Le Maroc, coupable idéal contre lequel des forces hostiles se sont agrégées, est apparu comme le héros malgré lui d’une sinistre farce internationale.

Cette démarche aurait pu ne susciter que moqueries et haussement d’épaules. Elle aurait même pu être une source d’indicible fierté de la part de certains marocains qui spontanément, y décèleraient une reconnaissance implicite, involontaire et mondiale de la puissance de leur pays, capable à ce point de faire tourner les têtes et d’accéder aux cimes.  Mais ce n’est pas le cas car la stratégie qui se cache derrière cette manœuvre internationale menée par deux organisations françaises, Amnesty internationale France et Forbidden Stories, est la destruction méthodique de l’image d’un pays dont la gouvernance intelligente, perspicace lui fait jouer des rôles dans la cour des grands.

La partie immergée de cet iceberg marocain qui dérange tant est sa capacité à jouer un rôle crucial dans la lutte contre le terrorisme et la préservation de la paix régionale et internationale. Une efficacité qui lui garantit d’être aux premières loges pour recevoir des louanges de reconnaissance.

Par ailleurs, les histoires non dites dans cette fixation sur le Maroc ont trait à sa capacité et sa volonté de réécrire avec succès les équilibres structurant les économies de la région.

Une nouvelle réalité s’impose à tous : Le Maroc d’hier, sur la périphérie des chemins de la mondialisation, soumis aux injonctions des centres de commandements politiques et économiques, a vécu.

Aujourd’hui, un nouveau Maroc est en train de se déployer, mettant son flanc sud à l’honneur dans une relation gagnant-gagnant, essayant de faire en sorte que les richesses locales puissent profiter aux citoyens du cru.

Toute cette stratégie marocaine, confiante et conquérante, dérange les vieux schémas, fait trembler sur ses bases les vieux circuits de production et de distribution des richesses.  Pour ces milieux, le Maroc devient sinon un pays à abattre du moins à affaiblir.

Et c’est sous cet angle là qu’il faut percevoir cette coalition de forces liguées contre le Maroc, voulant absolument empoisonner ses relations internationales et provoquer de schismes internes pour le mettre à genoux.

Le Maroc n’est pas l’Algérie dont le régime cherche uniquement une survie la moins exposée possible. Le Maroc s’est imposé ces dernières années comme une puissance agissante qui pilote de gigantesques projets économiques et mènent d’importantes médiations politiques. La sortie de crise en Libye a vu sa genèse plantée dans les couloirs de la négociation dans la station balnéaire marocaine de Skhirat pour ne citer cet exemple.

Dans sa première sortie sur ce scandale, le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita avait posé avec pertinence les termes de ce débat ´ se posant à haute voix ces interrogations : « Qui a intérêt à ostraciser le Maroc ? Qui a intérêt à l’empêcher de jouer ce rôle constructif à l’international ? «

Sûr de son droit, droit dans ses bottes, le Maroc a décidé de contre-attaquer sur le plan judiciaire. Par la force de la loi, il somme ses deux forces accusatrices que sont Amnesty international France et Forbidden Stories d’apporter les preuves de leurs allégations. La bataille des prétoires va commencer et le Maroc cherchera un double objectif : laver son image ternie par un campagne de presse sans précédent contre ses institutions et lever le voile sur ce travail d’officines qui s’acharne dans l’ombre à saboter les fondements du pays au service de forces hostiles et subversives.

Il s’agirait évidemment de répondre à ces questions soulevées par le ministre marocain des affaires étrangères Nasser Bourita : « Est-ce une campagne ? Oui ! Est-ce du dénigrement ? Certainement ! Est-ce orchestré ? Il ne pourrait en être autrement ! Par qui ? Le temps nous le dira. »

Et de confirmer que quoi qu’il arrive, la stratégie de ces forces hostiles est vouée à l’échec car « le Maroc poursuivra sa marche, sereinement, solidement, pour consolider son essor économique, son développement social et son rayonnement régional et international. »

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