Castex: « Pour l’instant il n’y a pas nécessité de reconfiner », sans écarter l’option

le Premier ministre, Jean Castex, a exclu jeudi un reconfinement et que la situation ne le justifie pas. « Pour l’instant il n’y a pas nécessité de reconfiner », avant d’ajouter que l’option n’est évidemment « pas écartée ».

Le Premier ministre en appelle « à la mobilisation des Françaises et des Français » pour ne pas avoir à imposer de nouveau confinement. « Si nous y sommes contraint, nous n’hésiterions pas », a prévenu Jean Castex.

Interrogé sur la montée de suspense qui a eu lieu la semaine dernière autour d’une possibilité de reconfinement, Jean Castex s’est d’abord agacé avant d’admettre: « Qu’il y ait eu des interrogations, (…) je vous le confirme ».

Estimant avoir eu raison de ne pas décréter de confinement, Jean Castex a rappelé que « nous connaissons le coût économique, humain, mais aussi sanitaire » de cette mesure drastique.

« Un nouveau confinement ne peut s’envisager qu’en tout dernier recours », a-t-il ajouté.

Tout en appelant à « éviter tout relâchement » et les Français « à la plus grande prudence », Jean Castex a par ailleurs confirmé que le gouvernement a « choisi de ne pas limiter les déplacements entre régions » à l’occasion des vacances d’hiver, qui démarre, pour certaines académies, dès ce samedi.

Le ministre de la Santé a pour sa part prévenu que la France est dans une « course contre la monte » face à la propagation des nouveaux variants du Covid-19. « Nous ne pourrons pas les éradiquer, ces variants ».

Sur les variants, Olivier Véran a assuré que « nous avions toutes les raisons de penser » que le vaccin serait efficace contre le variant détecté en Grande-Bretagne. En revanche, « la variante sud-africaine et la variante brésilienne nous inquiètent davantage », a-t-il déclaré, en raison de l’absence de données.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite