A cet effet, le Souverain marocain a lancé une plaidoirie pour l’équité en faveur des pays en développement, notamment en Afrique, et pour une approche plus objective de la problématique de développement dans le continent africain tout en affirmant que «le développement durable ne se décrète pas par des décisions ou des recettes toutes prêtes, pas plus qu’il n’existe un seul et unique modèle en la matière».
A cet égard, le Roi du Maroc a rappelé les effets pervers du colonialisme qui font que les pays occidentaux ne sont pas habilités à exiger des pays du Sud un changement radical et rapide selon un schéma étranger à leurs cultures, leurs principes et leurs atouts propres.
«Chaque pays a son parcours personnel, fonction de son histoire, de son patrimoine civilisationnel, de ses ressources humaines, de ses choix économiques ainsi que les écueils et les défis qu’il vient à affronter», a martelé le Chef de l’Etat marocain.
Poursuivant son intervention, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a fermement souligné que la stabilité d’un pays passe inéluctablement par le développement et que les deux sont intimement liés au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des Etats, des cultures et des coutumes de leurs peuples ainsi qu’aux conditions qui leurs sont garanties pour mener une vie digne et décente.
Et de conclure que la communauté internationale n’a plus de choix : soit elle apporte son plein et entier soutien aux pays en développement pour qu’ils puissent avancer et assurer la sécurité et la stabilité dans leurs régions respectives, soit elle aura à subir toutes les conséquences de la montée des démons de l’extrémisme, de la violence et terrorisme, qu’alimente le sentiment d’injustice et d’exclusion.