Voici par ailleurs les principaux points des « Engagements de Brest pour l’Océan » tels que communiqués par l’Elysée:
– Oeuvrer collectivement, rapidement et concrètement pour mettre un point d’arrêt à la dégradation de l’Océan.
– Agir pour la préservation de la biodiversité, l’arrêt de la surexploitation des ressources marines, la lutte contre les pollutions et l’atténuation du changement climatique.
– Protéger la biodiversité et les ressources des océans.
– Poursuivre et amplifier la dynamique de création d’aires protégées et de fixer une ambition élevée pour la décennie à venir.
– 84 pays ont rejoint la Coalition de la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples lancée lors du One Planet Summit de janvier 2021 et portent désormais l’objectif de protéger 30 % des terres et des mers du monde d’ici à 2030.
– Lancement, par les 27 Etats membres de l’Union européenne, rejoints par 16 pays tiers, de la « Coalition de la Haute ambition pour un traité de la Haute mer » afin d’œuvrer à la conclusion, dès cette année, d’un accord opérationnel et mondial sur l’utilisation durable de la haute mer et la protection de sa biodiversité.
– 14 pays participants au One Ocean Summit se sont engagés à renforcer la lutte contre la pêche illégale sur plusieurs fronts : 6 pays se sont engagés à ratifier, avant la date butoir d’octobre 2022, l’accord du Cap de l’Organisation Maritime Internationale, qui pourra ainsi enfin entrer en application et fixer des normes de sécurité pour les navires de pêche. Deux nouveaux pays ratifieront l’Accord relatif aux mesures de l’État du port de la FAO, qui permet de mieux contrôler les activités de pêche au niveau des ports de débarquement. Plusieurs États membres de l’Union européenne se sont engagés à mobiliser leur marine d’État dans le cadre de missions à l’extérieur pour renforcer la surveillance de la pêche illégale, en application du règlement européen de 2008.
– 22 armateurs européens se sont engagés dans le nouveau label Green Marine Europe, en appliquant des mesures très concrètes dans huit domaines : bruit sous-marin, émissions atmosphériques polluantes, émissions de gaz à effet de serre, espèces aquatiques envahissantes, gestion des matières résiduelles, rejets huileux, recyclage des navires.
– 35 acteurs dont 18 grands ports européens et mondiaux se sont engagés pour accélérer la fourniture d’électricité aux navires en escale pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et réduire la pollution atmosphérique dans des métropoles portuaires souvent denses.
– Afin de réduire la pollution atmosphérique, l’ensemble des pays méditerranéens, rejoints par l’Union européenne, se sont engagés à demander à l’OMI la création d’une zone à faibles émissions de soufre sur toute la Méditerranée au 1er janvier 2025.
– La France, l’Espagne, l’Italie et Monaco demanderont également cet été à l’OMI la création d’une Zone Maritime Particulièrement Vulnérable au regard de la forte présence de cétacés, afin de pouvoir y limiter la vitesse de navigation et réduire ainsi les collisions.
– La France et la Colombie ont lancé à Brest une coalition internationale pour le carbone bleu, qui rassemblera les acteurs nationaux et multilatéraux de ce domaine pour contribuer au financement de la restauration d’écosystèmes côtiers, sur la base de méthodologies communes et rigoureuses.
– Les pays se sont également engagés pour en finir avec la pollution plastique des océans.
– La Banque européenne de reconstruction et de développement, la Banque européenne d’investissement et les banques de développement française (AFD), allemande (KfW), italienne (CDP), espagnole (ICO), engagés dans la plus importante initiative dédiée à la réduction des pollutions plastiques en mer au travers de la Clean Oceans Initiative, ont doublé leur intervention dans ce secteur en s’engageant à apporter un total de 4 Md€ de financement d’ici 2025.
– La Grèce, l’Italie, la Colombie, la Corée du Sud, la Ville de Paris et la Région maritime de Grèce- Centrale ont rejoint l’«engagement mondial pour une nouvelle économie des plastiques» et 500 signataires du monde entier dont 250 entreprises.
– L’Inde et la France ont engagé ensemble une initiative à visée multilatérale sur l’élimination de la pollution due au plastique à usage unique.
– La France et le Costa-Rica ont proposé d’organiser ensemble en 2024 la prochaine conférence des Nations Unies sur l’Océan.
– L’Union européenne s’est engagée à se doter d’un jumeau numérique de l’océan qui permettra de rassembler les savoirs et de tester des scénarios d’action, au service de la croissance bleue européenne et de la gouvernance mondiale.
– L’UNESCO s’est engagée à ce qu’au moins 80 % des fonds marins soient cartographiés d’ici 2030.