Dans un rapport, la compagnie relève que l’explosion des besoins en intelligence artificielle et donc en puissance informatique compromet les efforts du groupe pour réduire les émissions carbone.
En 2023, l’entreprise a vu ses émissions de gaz à effet de serre atteindre 14,3 millions de tonnes de CO2, soit une augmentation de 48% par rapport à 2019, son année de référence, d’après son rapport environnemental annuel.
En cause, une hausse de la consommation d’énergie dans ses centres de données, les bâtiments abritant les serveurs informatiques qui constituent l’épine dorsale du cloud, et donc des sites web, applications mobiles, services en ligne, et tous les nouveaux outils d’IA générative comme ChatGPT.
« À mesure que nous intégrons l’IA dans nos produits, la réduction des émissions pourrait s’avérer difficile », note le groupe californien.
Il cite les besoins accrus en énergie, car l’IA nécessite plus de puissance informatique, ainsi que les émissions liées à ses investissements dans l’infrastructure, c’est-à-dire la construction de nouveaux centres de données ou la modernisation de ceux existants.
Google s’est engagé à parvenir à des émissions nettes nulles dans l’ensemble de ses activités d’ici à 2030.