L’émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan avait souhaité ce délai dans l’espoir qu’un compromis de dernière minute puisse être trouvé entre les Occidentaux et la Russie.
Le projet de résolution présenté par la Grande-Bretagne notamment menace de sanctions non-militaires contre le régime du président Bachar el-Assad. Le texte est présenté dans le cadre du chapitre 7 de la Charte de l’ONU, qui peut, à terme, permettre l’usage de la force pour mettre fin au conflit.
La Russie, membre permanent du Conseil, est fermement opposée à toutes sanctions et tout emploi de la force contre son allié syrien. Avec la Chine, également membre permanent, elle a bloqué jusqu’ici l’adoption de toute résolution condamnant le régime syrien pour la répression meurtrière du mouvement de contestation né en mars 2011.