« La disparition annoncée de ce journal risque de limiter davantage la liberté d’expression en Algérie », regrette l’UE dans une déclaration de sa porte parole rendue publique à Bruxelles. La même source précise que « l’Union européenne invite l’ensemble des composantes de la société et les autorités algériennes à préserver ces espaces indispensables pour toute démocratie », rappelant « l’importance d’une presse pluraliste pour consolider l’État de droit et les libertés fondamentales comme la liberté d’expression ».
L’Union européenne n’a eu de cesse d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la dérive sécuritaire et les restrictions imposées par le régime algérien à l’encontre des journalistes et des militants des droits de l’homme.
Le Parlement européen, rappelle-t-on, avait adopté successivement en novembre 2020 et en avril 2021 deux résolutions sur les violations massives des droits de l’homme en Algérie, les limites imposées par le régime à la liberté d’expression, l’emprisonnement des journalistes et la répression et l’incarcération des militants du Hirak.