Cet accord, intitulé « Déclaration atlantique », annonce une nouvelle ère pour les relations économiques florissantes entre le Royaume-Uni et les États-Unis et s’appuie sur des décennies de coopération très étroite en matière de défense et de sécurité, relève Downing Street dans un communiqué.
Il applique au partenariat économique entre Londres et Washington « le même principe que celui qui s’applique depuis longtemps à notre alliance de défense, à savoir que le Royaume-Uni et les États-Unis travailleront ensemble pour faire face aux nouveaux défis », soutient la même source.
Ce partenariat bilatéral « sans précédent » prévoit une coopération renforcée dans l’industrie de défense, dans le nucléaire civil et dans l’approvisionnement en métaux indispensables à la transition énergétique.
Sur ce dernier point, les industriels britanniques devraient bénéficier en partie du gigantesque plan de subventions de Joe Biden.
Sur le volet de la défense, les industriels britanniques devraient également avoir accès au marché américain de faciliter le développement de missiles hypersoniques.
Cette rencontre entre les deux dirigeants est la plus formelle depuis que Rishi Sunak est devenu Premier ministre en octobre dernier.
En mars, le leader conservateur s’était rendu en Californie pour un sommet de l’alliance AUKUS avec les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie marquant le lancement d’un programme ambitieux de sous-marins à propulsion nucléaire.
Le président américain s’était rendu mi-avril à Belfast à l’occasion du 25e anniversaire des accords de paix de la province britannique, où il s’est brièvement entretenu avec M. Sunak.