"Le chiffre de 100 milliards, un peu plus, un peu moins, c’est de cet ordre-là, et (les banques) le feront sur la base de leur bilan", a-t-il dit sur Europe 1.
Les 17 pays de la zone euro et les 27 membres de l’Union doivent finaliser en principe mercredi l’accord esquissé lors d’une première réunion à Bruxelles durant le week-end.
François Baroin a assuré que les banques françaises, rentables, ne recevraient sans doute pas de fonds publics.
"Il n’y aura pas d’accompagnement public, les banques françaises n’auront probablement pas besoin de l’ouverture de ce guichet public et elles le feront au détriment des dividendes et des bonus", a-t-il dit.
Les banques françaises sont parmi les plus engagées du continent dans le problème grec, qui pourrait finalement être réglé avec un effacement de plus de la moitié de la dette détenue par les créanciers privés, une solution qui n’avait pas au départ les faveurs de Paris mais celles de l’Allemagne.
"On va arriver à un niveau de 9% de fonds propres en juin 2012, alors que c’était un rendez-vous prévu à l’origine en 2019", a précisé François Baroin.
Le ministre a confirmé que la France avait renoncé à son projet de transformer le Fonds européen de stabilité financière (FESF) en banque, ce que les Allemands refusent.
"Pour obtenir un accord, nous acceptons de ne pas pousser la demande d’une licence bancaire pour ce fonds européen de stabilité financière pour éviter d’avoir des éléments de crispation", a-t-il dit.