Le Roi Mohammed VI et le président Sarkozy lancent les travaux du TGV Tanger-Casablanca, coût global 1,8 milliard d’euros

Lors de cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence du Prince Abdulaziz Ben Abdullah Al Saoud, le ministre de l’Equipement et des Transports, M. Karim Ghellab, a présenté un exposé sur l’importance de ce projet structurant qui permettra de renforcer et d’améliorer le système de transport au Maroc et qui s’inscrit dans le cadre de la politique des grands chantiers que connait le Royaume.

Le ministre a noté que le projet de LGV Tanger-Casablanca constitue la première étape du schéma directeur des lignes à grande vitesse établi en 2006 et prévoyant la construction de 1.500 km de lignes nouvelles comprenant l’axe "Atlantique" Tanger-Casablanca-Marrakech-Agadir et l’axe "Maghrébin" Rabat-Fès-Oujda.

le TGV marocain, qui circulera à 320 km/h, doit entrer en service en 2015. Il fera passer la durée du trajet entre Tanger et Casablanca de 5 heures 45 mn actuellement à seulement 2 heures 10 mn.

Cette ligne à grande vitesse permettra d’atteindre un taux de rentabilité de 9 %, d’améliorer le niveau de sécurité routière, d’éviter l’émission de 20.000 tonnes de dioxyde de carbone par an, outre la libération des capacités de la ligne existante pour le trafic ferroviaire de conteneurs entre Casablanca et le port de Tanger-Med.

Ce projet a également le mérite de donner corps aux principaux axes de transport retenus prioritaires par l’Union Européenne pour l’extension du Réseau Trans-Européen de Transport (RTE-T) à son voisinage et actés dans la déclaration de Paris en 2008 à propos de l’Union pour la Méditerranée, a poursuivi le ministre.

Grâce à la construction de cette première ligne pour trains à grande vitesse, le Maroc sera le premier pays d’Afrique et du monde arabe à se doter d’un système de transport ferroviaire d’un très haut niveau technologique qui ouvre la voie à des réalisations futures à grande portée.

La réalisation de la LGV nécessitera un budget de 1,8 milliard d’euros, financé par l’Etat marocain à hauteur de 414 millions d’euros, le Fonds Hassan II pour le développement économique et social (86 millions d’euros), la République française (920 millions d’euros), le Fonds Saoudien pour le développement (144 millions d’euros), le Fonds Koweitien pour le développement économique arabe (100 millions d’euros), le Fonds d’Abou Dhabi pour le développement (70 millions d’euros) et le Fonds arabe pour le développement économique et social (66 millions d’euros).

Par la suite, il a été procédé à la signature d’un protocole d’accord préliminaire pour la création d’un institut de formation aux métiers ferroviaires entre l’Office national des chemins de fer (ONCF) et la Société nationale des chemins de fer (SNCF). Ce protocole a été signé par le directeur général de l’ONCF, M. Mohamed Rabie Khlie et le président, directeur général de la SNCF, M. Guillaume Pepy. Ont assisté à cette cérémonie, le chef du gouvernement, M. Abbas El Fassi, les conseillers du Roi, des membres du gouvernement, des représentants des fonds ayant contribué au financement de ce projet, et d’autres personnalités.

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