Le délire crasseux d’un pseudo-journaliste saoudien sur le Maroc

Dans une vidéo postée sur Youtube le 19 avril, Fahid Chamaril, un commentateur saoudien, considéré nous dit-on comme l' »une des  figures en vue des médias saoudiens », s’est livré à une attaque d’une rare bassesse contre une série de pays, dont la Jordanie, la Turquie, l »Egypte et plus particulièrement le Maroc pour avoir fait le choix de développer leur tourisme.

Ce personnage crasseux, qui a l’insulte facile et l’ignorance comme boussole, semble se réjouir de l’effondrement du secteur touristique dû à la pandémie du coronavirus, s’en prenant aux Marocains et Marocaines dans des termes inqualifiables et méprisables, loin, très loin des standards déontologiques et éthiques les plus élémentaires.

Ce pseudo-journaliste oublie d’une part que son pays gagne des milliards de dollars grâce au pèlerinage religieux pour lequel les musulmans du monde entier se saignent à blanc pour l’accomplir, et d’autre part que le prince héritier d’Arabie-saoudite rêve de faire du tourisme un pilier de l’économie saoudienne, ouvrant grand son chéquier aux agences de communication de France et d’ailleurs pour en faire la promotion.

Mohammed Ben Salman, dit « MBS », veut faire du tourisme un des secteurs-clés de l’économie postpétrole. Ce secteur figure en bonne place dans le plan Vision 2030, lancé il y a quatre ans, et a été doté d’un ministère ad hoc confié à Ahmed Al-Khatib.

ce Fahid Chamaril, qu’on présente comme « proche du régime saoudien », est donc en total désaccord avec la stratégie de son puissant prince héritier qui applique à la lettre la règle: « Avec moi ou contre moi ».

La vidéo publiée le 19 avril a été supprimé le mardi 28 avril. Il aurait donc fallu 9 jours pour que le verbiage nauséabond de ce « commentateur » raciste et ignare soit retiré de la plateforme face à la colère suscitée dans le monde arabe, ainsi qu’ au tollé et au flot de condamnations et de dénonciations sur les réseaux sociaux.

Après le retrait de la vidéo, il ne lui reste qu’ à embrasser, genoux à terre, les babouches des 36 millions de Marocains et Marocaines. Sera-t-il pour autant pardonné ? Non, ça sera mission impossible !

 

 

 

 

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