Le Burkina Faso suspendu de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest

Le Burkina Faso, théâtre d’un coup d’Etat militaire survenu lundi, a été suspendu, vendredi, de la Communauté des Etats ouest-africains (CEDEAO), à l’issue d’un sommet virtuel de l’organisation régionale.

Les chefs d’Etat ouest-africains ont décidé de se rencontrer le 3 février prochain à Accra, au Ghana pour évaluer à nouveau la situation dans ce pays.

La CEDEAO a exigé la libération du président renversé Roch Marc Christian Kaboré, ainsi que d’autres responsables arrêtés, a indiqué un participant à ce sommet virtuel sous couvert d’anonymat, cité par des médias.

Le sommet virtuel a, en outre, décidé l’envoi samedi à Ouagadougou d’une mission des chefs d’état-major des armées de la CEDEAO, qui sera suivie lundi d’une mission ministérielle.

Le sommet d’Accra, qui se tiendra en présence des dirigeants de la région, étudiera le compte-rendu de ces missions pour décider d’imposer ou non d’autres sanctions, comme il l’a fait avec le Mali et la Guinée, ajoutent les mêmes sources.

La CEDEAO avait dans un communiqué « condamné fermement le coup de force des miliaires ».

Le président du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qui a pris le pouvoir lundi par un coup d’Etat militaire a déclaré, jeudi soir, que son pays a « plus que jamais besoin de ses partenaires ».

« En ces moments particulièrement difficiles pour notre pays, le Burkina Faso a plus que jamais besoin de ses partenaires. C’est pourquoi j’appelle la communauté internationale à accompagner notre pays afin qu’il puisse sortir le plus rapidement possible de cette crise pour reprendre sa marche vers le développement », a-t-il dit dans une allocution lue à la télévision nationale burkinabé.

 

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