
Un vol Air France parti mercredi soir de Paris pour Beyrouth avec 174 passagers à bord a dû être dérouté pour raisons de sécurité et a fait escale dans la capitale syrienne pendant deux heures pour faire le plein de kérosène. (Voir )
"Se poser à Damas, c’était exposer la sécurité des gens qui étaient à l’intérieur de l’avion (…) notamment des personnes du Liban qui étaient recherchées par le régime syrien", a dit Laurent Fabius sur RTL.
"C’était extrêmement dangereux (…) "Les décisions dans ces circonstances sont compliquées à prendre mais en plein conflit, se poser à Damas, vous conviendrez avec moi que ce n’était pas la décision la plus pertinente, et je suis diplomate", a-t-il ajouté.
Après l’escale de Damas, l’Airbus est parti pour l’aéroport de Larnaca, à Chypre, où il s’est posé dans la nuit et d’où il a redécollé jeudi après-midi en direction de Beyrouth.
L’avion a été dérouté parce que des manifestants bloquaient les routes d’accès à l’aéroport de Beyrouth.
Air France a annoncé début mars la suspension de ses vols vers Damas jusqu’à nouvel ordre en raison des violences en Syrie.