L’Algérie "émet des réserves sur le troisième paragraphe partant du fait que cette décision (sur le départ d’Assad) ne relève pas des prérogatives de ce conseil mais demeure une décision souveraine du peuple syrien frère", a rapporté l’agence algérienne.
Déjà en novembre 2011 l’’Algérie avait émis des réserves aux sanctions contre le régime de Bachar Al Assad et refusa de rappeler son ambassadeur à Damas, s’opposant ainsi à la décision prise par la ligue arabe.
Dans la nuit de dimanche à lundi, les pays de la Ligue arabe avaient pressé le président syrien Bachar al-Assad de renoncer rapidement au pouvoir en échange d’une sortie "sûre" pour lui-même et sa famille, au terme d’une réunion à Doha. Une proposition rejetée sans surprise par Damas.
Cette initiative, selon le texte, est destinée à « mettre fin à l’effusion du sang », « préserver l’unité de la Syrie » et « garantir une transition pacifique du pouvoir » dans ce pays, membre de la Ligue arabe.
Cette initiative est destinée à « mettre fin à l’effusion du sang », « préserver l’unité de la Syrie » et « garantir une transition pacifique du pouvoir » dans ce pays, membre de la Ligue arabe, selon le texte.
Les ministres des affaires étrangères des pays membres de la Ligue ont par ailleurs décidé d’allouer une aide de 100 millions de dollars aux réfugiés syriens.
Américains et Européens accentuent également leur aide aux réfugiés dans les pays voisins de la Syrie, où plus de 120.000 Syriens ont trouvé refuge pour fuir les combats. Washington a ainsi débloqué 100 millions de dollars pour la Jordanie qui accueille des dizaines de milliers de personnes et les Européens ont doublé leur aide d’urgence la portant à 63 millions d’euros.
Le régime syrien a reconnu lundi 23 juillet pour la première fois posséder des armes chimiques et a menacé de les utiliser en cas d’intervention militaire étrangère.
Damas, qui avait tu jusqu’à présent posséder un arsenal chimique, en dépit des accusation occidentales, a prévenu que ces armes chimiques et non conventionelles "stockées et sécurisées sous la supervision des forces armées (…) ne seront utilisées qu’en cas d’agression étrangère".