La Libye et le Yémen ne sont pas membres de la Berd mais ont été invités avec d’autres pays arabes par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en marge de sa réunion annuelle, qui se tenait à Istanbul vendredi et samedi.
Le gouverneur de la banque centrale libyenne, Saddek Elkaber, a expliqué à cette occasion que "la Libye est intéressée par une coopération technique" avec la Berd, a indiqué le président de la banque Suma Chakrabarti, lors d’une conférence de presse. Cette demande va être étudiée, a-t-il ajouté.
Une assistance technique ne fera pas pour autant de la Libye un pays membre de la banque ou un récipiendaire des ses investissements à ce stade.
La Libye, toujours victime de l’instabilité et de l’insécurité après le conflit de 2011 qui avait renversé le régime de Mouammar Kadhafi, tire l’essentiel de ses revenus de la production d’hydrocarbures.
La Berd – détenue par 64 pays, l’Union européenne et la Banque européenne d’investissement – avait été fondée en 1991 pour aider les pays de l’ex-bloc soviétique à passer à l’économie de marché. Elle a depuis étendu ses opérations, notamment à quatre pays arabes : l’Egypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie.