La visite de Netanyahu, la première en Chine d’un chef de gouvernement israélien depuis celle d’Ehud Olmert en 2007, sera principalement consacrée aux questions commerciales.
Au cours de son séjour de cinq jours, il devrait signer plusieurs contrats dans les secteurs de l’agriculture et de l’exploitation de l’eau et chercher à renforcer les relations commerciales entre les deux pays estimées à 10 milliards de dollars.
Les experts estiment toutefois que le programme nucléaire mené par l’Iran devrait également être au menu des discussions.
Pékin, premier importateur de pétrole iranien et membre permanent du Conseil de sécurité de l’Onu, a exclu des sanctions unilatérales contre Téhéran, du type de celles prises par les Etats-Unis et l’Union européenne.
Mahmoud Abbas doit, lui, arriver dans la capitale dimanche et il n’est pas certain qu’une rencontre soit prévue avec Benjamin Netanyahu.
Le ministère chinois des Affaires étrangères s’est contenté d’indiquer que la Chine "est prête à fournir l’assistance nécessaire si les dirigeants palestinien et israélien ont la volonté de se rencontrer".