Italie: début des négociations pour la formation du nouveau gouvernement
Mme Meloni a besoin de ses alliés, à savoir le parti d’extrême droite de la Ligue de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi, pour avoir une majorité au Parlement et devenir ainsi la première femme à diriger l’Italie, écrit La Stampa, annonçant le début des négociations entre les partis de la coalition de droite.
« Les alliés de Mme Meloni sont déjà lancés dans la course aux postes importants », rapporte le journal, relevant que la répartition des postes clés, notamment l’Economie, les Affaires étrangères, les ministères de la Défense et de l’Intérieur, sera toujours politique mais devra plus que jamais « refléter la compétence et non l’appartenance ».
Dans le passé, il a fallu entre quatre et douze semaines pour qu’une nouvelle administration prenne ses fonctions.
La première date-butoir approche rapidement, l’Italie, criblée de dettes, devant soumettre à Bruxelles son projet de budget 2023 avant le 15 octobre.
Le président Sergio Mattarella ne commencera les consultations sur le nouveau gouvernement qu’après l’élection des présidents du Sénat et de la Chambre des députés par le Parlement, qui se réunit le 13 octobre.
Alors que les familles et les entreprises doivent faire face à d’énormes factures d’énergie, préparer le budget 2023 sera « comme l’escalade de l’Everest sans oxygène pour le nouveau cabinet », commente le Corriere della Sera.
La Commission européenne a approuvé mardi une nouvelle tranche des fonds de relance post-pandémie destinés à l’Italie, d’un montant de 21 milliards d’euros.
Le plan de relance est pour l’Italie « l’occasion unique de construire une économie plus compétitive et durable », a assuré le commissaire européen à l’Economie Paolo Gentiloni, ajoutant que « le prochain gouvernement italien doit veiller à ce que cette opportunité soit saisie ».