L’Association « Promotion du Développement Économique et Social » (PDES) a plaidé, mercredi à Genève, en faveur du renforcement de la protection des enfants contre la violence dans les zones de conflit.
La violence contre les enfants dans les zones de conflit persiste malgré les engagements internationaux, a indiqué l’ONG, accréditée auprès du Conseil économique et social (ECOSOC), lors de la 55e session du Conseil des droits de l’homme.
Dans le cadre du dialogue interactif avec le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies sur la violence à l’encontre des enfants, la PDES a averti que les conflits armés ne connaissent pas de frontières et que leur impact sur les enfants est mondial.
« Que ce soit en Palestine, en Syrie, en Irak, aux camps de Tindouf ou ailleurs, les enfants sont pris au piège de la violence et de l’instabilité politique », a fait remarquer l’ONG, soulignant la nécessité de protéger les enfants, en tant que membres les plus vulnérables de la société, contre toutes les formes de violence et d’exploitation, comme prévu dans les principes fondamentaux de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et des conventions internationales qui en découlent.
Et de préciser que même si des mesures ont été prises pour protéger les enfants en temps de conflit, « la réalité sur le terrain est bien différente ». « Les enfants continuent d’être exposés à des actes de violence abominables, allant des attaques directes aux violences sexuelles, au recrutement forcé, à la traite des personnes et à d’autres formes de violations de leurs droits fondamentaux », a ajouté l’ONG.
Elle a également appelé à redoubler d’efforts pour prévenir les violations, protéger ceux qui sont déjà touchés, et traduire en justice les auteurs de ces crimes odieux, affirmant que cela nécessite une action collective et déterminée, ainsi qu’un engagement renouvelé envers le respect du droit international humanitaire et des droits de l’Homme.