Les quatre syndicats représentatifs du groupe public se sont mis d’accord pour « durcir le mouvement » comme l’avaient déjà annoncé le 11 février dernier l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la RATP (transports à Paris et région parisienne) qui ont elles aussi appelé à un mouvement reconductible.
Le secteur énergétique, où la fédération CGT de la chimie (Fnic-CGT) ainsi que la CGT-énergie, qui comprend les raffineries, avait également fait le même appel.
Les huit principaux syndicats français ont réaffirmé la semaine dernière leur volonté de mettre « la France à l’arrêt » le 7 mars si le gouvernement ne retire pas son projet de réforme des retraites, promettant de faire de cette date la plus importante journée de grèves et de manifestations depuis la première, le 19 janvier dernier.
Le projet de loi de réforme des retraites, qui prévoit notamment de repousser l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, doit être examiné en séance publique au Sénat le jeudi 2 mars, pour deux semaines de débats. Le cours du débat sénatorial sera ainsi marqué par une sixième journée de mobilisation nationale contre la réforme (7 mars), après celles du 19 et 31 janvier et du 7, 11 et 16 février.
La dernière journée de manifestations a réuni quelque 440.000 participants en France selon le ministère de l’Intérieur, alors que la Confédération Générale du Travail (CGT), a dénombré 1,3 million de personnes.