Ci-après des informations relatives à l’organisation de ce scrutin et à ses enjeux :
Les bureaux de vote resteront ouverts de 07h00 à 22h00 (heures locales GMT+1).
Le décompte commencera dès la fermeture des bureaux de vote pour la majorité des sièges disputés en Angleterre et débutera à partir de vendredi matin dans le reste du pays, ainsi qu’en Écosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. Les résultats complet sont attendus dans la soirée.
En Angleterre et en Irlande du Nord, les scrutins sont ouverts aux citoyens britanniques et aux ressortissants des pays de l’Union européenne ou du Commonwealth résidant au Royaume-Uni et âgés de 18 ans ou plus.
En Écosse et au Pays de Galles, tout citoyen étranger vivant légalement au Royaume-Uni et âgé de 16 ans ou plus peut voter.
En Angleterre, plus de 4.000 conseillers dans 146 conseils sont à élire dans les grandes villes, notamment Leeds, Manchester, Birmingham et les 32 boroughs de Londres.
Le South Yorkshire votera également pour un maire régional et 1.000 conseils de paroisse – la plus petite autorité locale – devraient élire environ 10.000 conseillers.
En Écosse, 1.227 sièges sont en jeu dans 32 conseils locaux, alors que 1.234 sièges sont disputés dans les 22 conseils du Pays de Galles.
L’Irlande du Nord vote pour élire les 90 membres de son assemblée législative à Belfast. L’Assemblée d’Irlande du Nord légifère sur le logement, l’emploi, l’éducation, la santé, l’agriculture et l’environnement.
Les sondages donnent le parti nationaliste du Sinn Fein favori. Si l’humeur des votants se confirme, ce sera la première fois en 100 ans d’histoire qu’un parti unioniste n’arrive pas en tête des élections en Irlande du Nord.
Pour le reste du Royaume-Uni, ce scrutin est censé déterminer les gestionnaires des divers services locaux, de la collecte des déchets au tracé des itinéraires de bus, mais les enjeux nationaux comme les questions pressantes de l’inflation et de l’envolée des prix de l’alimentation et de l’énergie vont également entrer en considération.
De ce fait, le scrutin mettra à l’épreuve la popularité des conservateurs et de leur leader Boris Johnson dont la réputation a pâti des scandales successifs du Partygate.
Les travaillistes espèrent que les déboires des Tories leur permettront de récupérer certains de leurs bastions, dans le centre et le nord du pays, perdus au profit des conservateurs lors des élections de 2019.