Le parlementaire Mustafa Bakri a brièvement présenté l’ultimatum mardi, à l’issue d’une réunion entre les représentants de 18 partis, des députés indépendants et le chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA), le maréchal Hussein Tantaoui
La procédure est dans l’impasse depuis avril après les plaintes de partis politiques, politiciens laïcs et experts en droit constitutionnel qui avaient dénoncé la décision du Parlement d’attribuer à des députés la moitié des 100 sièges de l’assemblée constituante. Au total, 60 sièges étaient revenus à des députés ou personnalités islamistes, mais le panel a finalement été dissous par la justice égyptienne.
Cet ultimatum survient à deux semaines du second tour de l’élection présidentielle, qui doit opposer les 16 et 17 juin le candidat des Frères musulmans Mohammed Morsi au dernier Premier ministre de l’ex-président Hosni Moubarak, Ahmed Shafiq.