Les exercices russo-bélarusses “se déroulent avec l’objectif de se préparer à arrêter et repousser une agression extérieure dans le cadre d’une opération défensive”, a assuré le ministère russe de la Défense dans un communiqué
Selon cette source, les manœuvres ont lieu jusqu’au 20 février sur cinq terrains militaires, quatre bases aériennes et “différents sites” au Biélorussie, notamment dans la région de Brest, frontalière avec l’Ukraine.
Les armées de Minsk et Moscou n’ont pas précisé le nombre de soldats et d’équipements participant à ces manœuvres, mais les Occidentaux affirment que 30.000 militaires russes ont été déployés au Biélorussie dans ce cadre.
Dans un communiqué, l’armée russe a seulement précisé jeudi que des systèmes anti-aériens S-400 avaient été déployés dans la région de Brest.
Le déploiement de ces soldats a été dénoncé à Kiev comme un moyen de “pression psychologique” employé par Moscou qui a massé depuis novembre plus de 100.000 soldats aux frontières orientales de l’Ukraine.
“Nous pensons que l’accumulation de troupes près de nos frontières constitue un moyen de pression psychologique de la part de nos voisins”, a indiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un communiqué.
En cas d’attaque russe, les Occidentaux ont menacé Moscou de sanctions économiques majeures qui s’ajouteront à celles prises en 2014 après l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée.