Covid-19: l’Angleterre commence la mise en quarantaine des voyageurs en provenance de 33 pays « à risque »
« Tout semble bien se passer ce matin », a affirmé le ministre britannique de la Santé Matt Hancock sur les ondes du Times Radio, à propos de l’application de cette mesure.
En vertu d’un vaste programme de contrôle sanitaire annoncé la semaine dernière par le ministre de la Santé, le Royaume-Uni oblige tous les voyageurs entrant sur son territoire de 33 pays jugés « à haut risque » d’infection par la pandémie de coronavirus, d’acheter un package de quarantaine d’une valeur de 1.750 livres sterling, soit environ 2.000 euros.
Dès leur arrivée aux aéroports du pays, les résidents britanniques ou les Irlandais arrivant de 33 pays d’Amérique latine et d’Afrique, où ont été identifiés de nouveaux variants sont escortés vers un hôtel et placés sous surveillance pendant 10 jours. Le package comprend tous les frais de tests et de séjour à l’hôtel avec pension complète.
Le gouvernement a déjà interdit les arrivées des non-résidents en provenance de ces 33 pays, qui comprennent aussi les Emirats arabes unies et le Portugal, tandis qu’il a imposé une quarantaine obligatoire à la maison pendant 10 jours aux voyageurs arrivant des autres pays du monde.
Après avoir réalisé son objectif ambitieux d’offrir avant la mi-février un vaccin aux quatre premières catégories de personnes les plus vulnérables, le gouvernement britannique élargit son programme de vaccination à partir de lundi aux 65-69 ans.
Déjà en proie à un variant plus contagieux qui a entraîné une explosion des contaminations par le coronavirus, le Royaume-Uni veut éviter à tout prix la propagation de nouveaux variants, contre lesquels les vaccins actuels peuvent s’avérer moins efficaces.
Les contrevenants aux règles de contrôle sanitaire peuvent ainsi écoper d’amendes allant de 1.000 livres pour un test négatif manquant à l’arrivée jusqu’à 10.000 livres pour ceux qui tentent d’échapper à la quarantaine à l’hôtel, tandis que les voyageurs qui mentent sur leur séjour dans un pays à risque dans les dix jours précédant leur arrivée peuvent même être condamnés à 10 ans de prison.