"La guerre ne s’arrêtera pas avec les appels lancés dès le premier jour et que (le maréchal Kkalifa) Haftar a ignoré ni, comme l’a demandé Tripoli, en libérant de l’embargo le gouvernement (d’union national de Fayez al-)Sarraj pour lui permettre d’acheter des armes pour se défendre", a déclaré M. Thani, en visite à Rome après un passage à Paris.
La communauté internationale fera cesser les combats "en rendant effectif l’embargo aussi envers Haftar et en empêchant que ces pays qui l’ont équipé en munitions et en armements très modernes continuent à le faire", a-t-il ajouté.
Interrogé pour savoir s’il parle de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de l’Egypte, il a répondu: "J’observe que ces trois pays sont ceux avec lesquel Haftar entretient un dialogue étroit et qu’ils ont intérêt à la naissance en Libye d’un régime sur leur modèle".
"Et je pose une question: quelqu’un peut-il expliquer comment les troupes de Haftar ont pu parcourir 1.500 km dans le désert en direction de Tripoli sans que personne ne s’en rende compte ?", a insisté M. Thani.
L’Armée nationale libyenne (ANL), autoproclamée par le maréchal Haftar dans l’est du pays, a lancé il y a dix jours une offensive en vue de s’emparer de la capitale (nord-ouest), siège du GNA de Fayez al-Sarraj, reconnu par la communauté internationale.