Les attaques les plus graves se sont produites à la ville de Menzel Bourguiba (65 km au nord de la capitale), où "un groupe d’extrémistes religieux mêlé à des délinquants a pris d’assaut le poste de police et volé des armes", indique le ministère dans un communiqué.
Six policiers ont été blessés, dont quatre se trouvent en soins intensifs à Tunis, précise la même source, dénonçant "l’oeuvre de certaines forces extrémistes pour déstabiliser l’ordre et saboter le processus électoral".
Des bâtiments administratifs et des commerces ont également été vandalisés.
D’autres attaques de postes de police ont eu lieu à Kairouan (centre), Sousse (150 km au sud de Tunis), Hammam Ghzez (est de Tunis), Al Agba (ouest de la capitale) et dans une cité populaire de la capitale, selon le ministère.
La tension était déjà montée d’un cran, vendredi à Tunis, lorsque quelques centaines de personnes venues avec l’intention de faire un sit-in devant le siège du gouvernement avaient été brutalement dispersées par d’importantes forces de police.