Ce chiffre dépasse largement les estimations moyennes des analystes, qui étaient de 4,49 milliards de dollars, et sont en hausse par rapport aux 4,07 milliards de dollars enregistrés au cours des trois derniers mois de 2021.
La flambée des bénéfices trimestriels de BP est susceptible de provoquer de nouveaux appels de l’opposition travailliste au Royaume-Uni à augmenter les taxes sur les sociétés pétrolières et gazières afin d’aider les consommateurs confrontés à la flambée des factures énergétiques.
La semaine dernière, le ministre des Finances, Rishi Sunak, a indiqué pour la première fois qu’il envisagerait une taxe exceptionnelle sur le secteur si celui-ci n’augmentait pas ses investissements dans de nouveaux projets énergétiques.
Le mastodonte pétrolier a souligné mardi qu’il avait l’intention d’investir jusqu’à 18 milliards de livres dans le système énergétique britannique d’ici à la fin de 2030 et qu’il s’attendait à payer jusqu’à 1 milliard de livres d’impôts sur ses bénéfices pétroliers et gaziers en mer du Nord en 2022.
« Nous soutenons la Grande-Bretagne », a déclaré le directeur général Bernard Looney. « C’est notre pays depuis plus de 110 ans ».
Ces bénéfices de BP interviennent malgré sa décision en février de céder sa participation de 19,75% dans le producteur de pétrole russe Rosneft à la suite des sanctions du gouvernement britannique contre Moscou.